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Le Web 2.0 réveille le critique qui est en nous

  • Photo du rédacteur: Louise Descharles
    Louise Descharles
  • 6 juin 2018
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 juin 2018

MOUSSET Nolwenn et SCHMITT Victor. Le web 2.0 réveille le critique qui est en nous. Obsweb, réseau de recherche pluridisciplinaire de l’Université de Lorraine (2015). Article consulté le 15 Mars 2018. Comme dans l’article “Organisation et hiérarchisation des mondes de la critique amateur cinéphile”, les chercheurs de l’Université de Lorraine nous exposent un panorama des nouvelles pratiques des critiques amateurs, notamment sur les réseaux sociaux culturels “Allociné” et “SensCritique”. Nous avons la chance d’y voir l’interview de l’un des fondateurs de “SensCritique”, Clément Apap, ancien journaliste spécialisé dans les jeux vidéos. Ainsi nous avons un point de vue interne de l'intérêt de ce réseau social où les amateurs ont une libre expression alors même qu’il était journaliste spécialisé. Selon lui, ces derniers (les journalistes) n’ont pas pour autant perdu leur place au sein de la critique cinématographique. Bien au contraire, il y voit quelque chose d’équilibré. En effet, le journaliste est “blazé au bout d’un moment, tu te tapes 10 film par semaine, [...] un film grand public te parlera peut-être moins”, alors pourquoi ne pas voir tout le monde comme prescripteur ? Sur SensCritique, chacun est prescripteur pour son entourage, pour les personnes qui les suivent, même si elles ne se connaissent pas, car elles ont le même “ADN culturel”. Finalement, suivre des critiques de personnes qui nous ressemblent est peut-être plus pertinent que de suivre un journaliste. Cependant, cela n’exclut pas d’aller voir des critiques sur “Télérama” qui donneront peut-être une critique différente de celle des pairs.

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