La phorésie numérique du fanzinat de cinéma

La phorésie numérique du fanzinat de cinéma – Yohann CHANOIR et Christophe TRIOLLET

• Notes relatives à la lecture :

L’ère numérique semble annoncer la fin du fanzinat papier qui avait augmenté dans les années 80 puis baissé dans les années 90.

En 2010 on retrouve une multiplication des revues : « Médusa », « Vidéotopsi », « Trash Time ». Au total, on dénombre 21 fanzines en 2015.

La pratique cinéphile est exacerbée grâce au numérique : fichier.avi, .mp4, partage en torrent, hébergeur 1fichier.com.

Tout cela favorise selon André Bazin la « Sainte trinité » de la cinéphilie (présentation ; projection, discussion).

Attention : tendance à penser qu’il n’y a pas de cinéphilie dans les campagnes, on parle alors de « Paris et le désert français ».

Facebook est un espace de rencontre qui permet de lier contact avec de nouveaux amateurs et parfois de nouveaux rédacteurs. Donc la cinéphilie peut s’inviter partout. Par ailleurs, internet participe à la fabrique du souvenir.